Fin comme un rayon d’aube, brillant comme une promesse, cet athamé en laiton ancien porte en lui l’élégance discrète des objets qui ont traversé les mondes. Sa lame dorée, longiligne et impeccable, semble avoir été coulée dans un éclat de soleil — un éclat apprivoisé, poli, chargé de symboles.
Les fines ciselures qui courent le long de la garde racontent des chemins déjà franchis : routes secrètes, passages invisibles, portes qui ne s’ouvrent qu’à celles et ceux qui savent regarder de biais. Il a cette allure noble et légère des lames d’Orient, conçues non pour blesser mais pour tracer, séparer, consacrer.
Petit compagnon de voyage, il accompagne les nomades de l’âme. On l’utilise pour ouvrir un espace sacré, couper un lien trop lourd, ou simplement montrer du bout de sa lame la direction à suivre lorsque la route intérieure s’assombrit.
Un objet qui murmure :
« Je suis la ligne d’or qui guide tes pas.
Là où tu me portes, le monde s’ouvre. »