On dirait qu'elle sort tout droit d'un palais oublié, quelque part entre mousse et lumière.
Une grande coupe en laiton, lourde, stable, marquée par les années comme par des lunes successives.
Sur son bord court une frise de fleurs délicatement gravées :
des pétales fins, des feuilles qui s'enroulent,
un motif presque vivant — comme si la nature elle-même avait laissé sa signature.
On y voit la patine verte, cette empreinte du temps qui ne trahit que les objets traversés par des mains nombreuses, par des histoires, par des rituels silencieux.
Dans un autel, elle devient coupe d'offrande,
réceptacle pour les pétales, l'eau bénie, les herbes, les intentions.
Sous sa silhouette élancée, on imagine un bal d'elfes autour du tronc d'un arbre ancien,
des murmures, des chants,
et cette coupe qui capte la magie comme un vase capture la lumière.
Un objet pour célébrer, honorer, accueillir — avec douceur et noblesse.
« Je dépose mon offrande,