Cet atamé en métal argenté, finement ciselé, porte sur son pommeau la tête d'un chevalier ancien — gardien silencieux des passages et des intentions claires.
Sa lame élancée, gravée de spirales et de lignes presque runiques, semble prolonger un vieux serment : trancher l'ombre, ouvrir la voie, protéger la sorcière qui le tient.
C'est un atamé de précision, de ceux qu'on utilise pour dessiner l'invisible, séparer l'ancien du nouveau, ou consacrer un cercle avec élégance.
Il a cette allure un peu royale, un peu guerrière, comme si un ordre oublié l'avait un jour forgé pour bénir les quêtes intérieures.
Un outil pour les rituels où l'on affirme doucement :
« Je coupe ce qui m'entrave, j'ouvre ce qui m'appelle. »